samedi 25 décembre 2010

Bugaled Breizh : l'instruction va reprendre

Deux juges d'instruction de Nantes (Loire-Atlantique) vont pouvoir se pencher sur le volumineux dossier du naufrage du Bugaled Breizh, ce chalutier breton emporté par le fond avec ses cinq hommes d'équipage, le 15 janvier 2004, au sud du Cap Lizard (Angleterre).
Selon "Libération" de vendredi, la Cour de cassation a confirmé, le 7 décembre en audience, l'arrêt de la Cour d'appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) du 2 juillet ordonnant de poursuivre "l'information judiciaire dans le but d'identifier le sous-marin en cause dans le naufrage du Bugaled Breizh".
"Il s'agit d'une interprétation", a corrigé Michel Kermarrec, avocat de l'armateur du Bugaled Breizh, Michel Douce. "Moi et mon client étions à l'origine du pourvoi en cassation, (ce qui avait gelé l'information judiciaire, NDLR). Il ne portait pas sur l'instruction dont la Cour d'appel demandait la poursuite mais sur deux demandes qui avaient été rejetées en appel: l'identification d'un radeau retrouvé sur la zone du naufrage et l'audition de responsables politiques alors en fonction parmi lesquels Dominique de Villepin, Premier ministre, et Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense".
Il a précisé que la Cour de cassation ne lui avait pas transmis l'arrêt. "Si elle l'a bien pris", a-t-il lancé.
L'information n'a pu être confirmée à l'Associated Press par la Cour de cassation, vendredi en fin d'après-midi.
Dans son enquête, "Libération" pointe du doigt les sous-marins "Dolfijn" (Pays-Bas) et "Turbulent" (Grande-Bretagne), et un sous-marin américain, à ce jour non identifié.
Au moment du naufrage, le Bugaled Breizh travaillait dans une zone de manoeuvres militaires sous-marines anglaises le 15 janvier, et interalliées à partir du 16.
"Le témoignage du commandant (du Dolfijn, présent à proximité de la zone du naufrage le 15 janvier, NDLR) n'a pas levé tous les doutes" sur son implication", relate le quotidien. Le bâtiment britannique aurait "émis un message d'avarie (le 15 janvier) reçu par le sous-marin français Rubis" et serait rentré immédiatement réparer à quai.
Quant à l'hypothèse du sous-marin américain fantôme, elle a été émise par Dominique Salles, expert sous-marinier désigné par la Cour d'appel de Rennes. Il estime qu'un sous-marin nucléaire d'attaque américain en mission de surveillance dans la Manche, pour observer un convoi maritime chargé de matières radioactives au départ de Cherbourg, a pu être impliqué dans le naufrage du chalutier.
C'est désormais aux deux juges du pôle d'instruction de Nantes d'orienter leur enquête. Pour Christian Bergot, l'avocat des familles des cinq marins morts ou disparus et du comité local des pêches du Guilvinec (Finistère), partie civile, relater l'affaire dans la presse "va dans le bon sens. Ça doit permettre de délier les langues", dit-il. AP

2 commentaires:

Jose Ramon Santana Vazquez a dit…

...traigo
sangre
de
la
tarde
herida
en
la
mano
y
una
vela
de
mi
corazón
para
invitarte
y
darte
este
alma
que
viene
para
compartir
contigo
tu
bello
blog
con
un
ramillete
de
oro
y
claveles
dentro...


desde mis
HORAS ROTAS
Y AULA DE PAZ


COMPARTIENDO ILUSION
YVES

CON saludos de la luna al
reflejarse en el mar de la
poesía...


AFECTUOSAMENTE : OS DESEO UNAS FIESTAS ENTRAÑABLES 2010- Y FELIZ AÑO 2011 CON TODO MI CORAZON….


ESPERO SEAN DE VUESTRO AGRADO EL POST POETIZADO DE ACEBO CUMBRES BORRASCOSAS, ENEMIGO A LAS PUERTAS, CACHORRO, FANTASMA DE LA OPERA, BLADE RUUNER Y CHOCOLATE.

José
Ramón...

Anonyme a dit…

seul la justice va poursuivre l enquete de suspection américaine laissant de coté la piste anglo neerlandaise a voir site consacree au bugaled-breizh

bugaled-breizh.skyblog.com