Deux juges d'instruction de Nantes (Loire-Atlantique) vont pouvoir se pencher sur le volumineux dossier du naufrage du Bugaled Breizh, ce chalutier breton emporté par le fond avec ses cinq hommes d'équipage, le 15 janvier 2004, au sud du Cap Lizard (Angleterre).
Selon "Libération" de vendredi, la Cour de cassation a confirmé, le 7 décembre en audience, l'arrêt de la Cour d'appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) du 2 juillet ordonnant de poursuivre "l'information judiciaire dans le but d'identifier le sous-marin en cause dans le naufrage du Bugaled Breizh".
"Il s'agit d'une interprétation", a corrigé Michel Kermarrec, avocat de l'armateur du Bugaled Breizh, Michel Douce. "Moi et mon client étions à l'origine du pourvoi en cassation, (ce qui avait gelé l'information judiciaire, NDLR). Il ne portait pas sur l'instruction dont la Cour d'appel demandait la poursuite mais sur deux demandes qui avaient été rejetées en appel: l'identification d'un radeau retrouvé sur la zone du naufrage et l'audition de responsables politiques alors en fonction parmi lesquels Dominique de Villepin, Premier ministre, et Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense".
Il a précisé que la Cour de cassation ne lui avait pas transmis l'arrêt. "Si elle l'a bien pris", a-t-il lancé.
L'information n'a pu être confirmée à l'Associated Press par la Cour de cassation, vendredi en fin d'après-midi.
Dans son enquête, "Libération" pointe du doigt les sous-marins "Dolfijn" (Pays-Bas) et "Turbulent" (Grande-Bretagne), et un sous-marin américain, à ce jour non identifié.
Au moment du naufrage, le Bugaled Breizh travaillait dans une zone de manoeuvres militaires sous-marines anglaises le 15 janvier, et interalliées à partir du 16.
"Le témoignage du commandant (du Dolfijn, présent à proximité de la zone du naufrage le 15 janvier, NDLR) n'a pas levé tous les doutes" sur son implication", relate le quotidien. Le bâtiment britannique aurait "émis un message d'avarie (le 15 janvier) reçu par le sous-marin français Rubis" et serait rentré immédiatement réparer à quai.
Quant à l'hypothèse du sous-marin américain fantôme, elle a été émise par Dominique Salles, expert sous-marinier désigné par la Cour d'appel de Rennes. Il estime qu'un sous-marin nucléaire d'attaque américain en mission de surveillance dans la Manche, pour observer un convoi maritime chargé de matières radioactives au départ de Cherbourg, a pu être impliqué dans le naufrage du chalutier.
C'est désormais aux deux juges du pôle d'instruction de Nantes d'orienter leur enquête. Pour Christian Bergot, l'avocat des familles des cinq marins morts ou disparus et du comité local des pêches du Guilvinec (Finistère), partie civile, relater l'affaire dans la presse "va dans le bon sens. Ça doit permettre de délier les langues", dit-il. AP
samedi 25 décembre 2010
samedi 18 décembre 2010
vendredi 17 décembre 2010
Trouvée dans un dépot-vente
J'ai acheté 8 € cette lanterne à main .Elle est dans son jus et j'ai du boulot pour la restaurer mais je pense qu'elle sera jolie; surtout qu'elle est tout en cuivre.
mardi 14 décembre 2010
samedi 11 décembre 2010
Bugaled Breizh :La vérité va-t-elle enfin etre révélée ?
Rebondissement dans l’affaire du « Bugaled Breizh »
Un témoignage clé révèle qu’un sous-marin britannique aurait eu une avarie le jour du naufrage du chalutier breton et à l’endroit où il naviguait.Ce 15 janvier 2004, « le Turbulent» participait à un exercice militaire dans la zone du drame.
NICOLAS JACQUARD | 11.12.2010, 07h00
- Selon un témoin anonyme cité par cet hebdomadaire spécialisé, un sous-marin anglais, le « Turbulent », participait à un exercice militaire sur zone le jour du drame. Ce bâtiment de la Royal Navy aurait joué au chat et à la souris avec un sous-marin nucléaire d’attaque français, le « Rubis », dans le secteur où le « Bugaled Breizh » a sombré. Le navire anglais aurait ensuite envoyé un message signalant une avarie dans les heures suivant la catastrophe, avant d’interrompre ses manœuvres pour rejoindre son port d’attache.
Pour la plupart des observateurs, seul un sous-marin, en accrochant le chalut du « Bugaled », était capable de le faire couler en moins de quarante secondes. « Et dès le premier jour, les autorités françaises le savaient, accuse Me Tricaud. On nous a lancé des leurres. L’expertise récente mettant en cause un sous-marin américain en est un bon exemple. On n’y a jamais cru. »
Cette fois, c’est un faisceau d’indices concordants qui mène au « Turbulent », même si, d’après les autorités anglaises, ce n’est que le lendemain du naufrage que ce sous-marin britannique aurait été victime d’une avarie. Il ne se serait pas trouvé en mer le 15, alors que de nombreux autres bâtiments de la Royal Navy croisaient pourtant dans le secteur.
« Il faudrait que ce témoin puisse être entendu par un juge d’instruction, même sous X », souhaite Me Christian Bergot, un autre avocat des familles des victimes. « On sait que trois sous-marins, le Turbulent, le Rubis et le Dolfijn, un bâtiment hollandais, se trouvaient dans les parages, résume Robert Bouguéon, le président du comité local des pêches du Guilvinec, le port d’attache du Bugaled. Tous les trois pouvaient être impliqués. J’ai l’impression que ces nouvelles révélations comportent une part de vérité. »
Au fur et à mesure que le temps passe et que l’instruction, menée par deux juges nantais, se poursuit, les langues se délient. « Dans ce dossier, des marins ont tué des marins, relève Me Tricaud. Et dans le milieu de la mer, ce n’est pas le genre de secret que l’on emmène dans sa tombe. »
jeudi 9 décembre 2010
mercredi 8 décembre 2010
Vous aimez les Saint-Jacques ?
vendredi 3 décembre 2010
Inscription à :
Articles (Atom)